mercredi 18 mars 2015

JUSQU'OÙ ???!!!


Et l'abject nous touche encore une fois.
Jusqu'où irons-nous pour nous dire :"C'EST DE NOTRE FAUTE" ?

À ces illuminés qui prétendent détenir La Vérité, nous ne contentons pas de leur rappeler les paroles du Prophète Mohamed (PBSL) : "Si tu n'as pas de pudeur (honte) fais ce qui te plaît".

Ayons le même sursaut qu'en France (Affaire Charlie-Hebdo) et unissons-nous, malgré nos divergences, afin de montrer à ces terroristes, à la solde d'une racaille innommable, qu'ils n'asserviront jamais Notre Tunisie.

Ayons le courage et surtout l'honnêteté intellectuelle de reconnaître nos erreurs. Nos votes par dépit le lendemain de La Révolution, les magouilles et l'absentéisme aidant lors des dernières élections ont laissé (AVONS LAISSÉ) le temps à cette gangrène de s'installer.

Allons-nous continuer à pratiquer "la politique de l'autruche" ?

Ne dit-on pas :"Un mal pour un bien" ?

Il est plus que temps de mettre ce proverbe universel en pratique et d'œuvrer pour l'intérêt de Notre Tunisie sans calcul politicien.

Mobilisons-nous tous. Chacun à son niveau et selon ses moyens. Et nous finirons, dans un avenir proche, par éradiquer ce fléau.

Nous avons la preuve absolue que cet acte abject a été commis dans l'unique but de mettre à genoux Notre Tunisie ?

Sommes-nous devenus lâches à ce point ?

Nos valeureux ancêtres (et Notre Tunisie en compte) nous en voudront de le leur prouver. Et ils ne nous le pardonneront jamais.

Seule une réaction citoyenne et responsable y répondra.

Nos responsables sont devant leurs responsabilités. Soyons vigilants et exigeants continuellement.


Lotfi AGOUN

dimanche 1 mars 2015

LES 5 POUVOIRS CENSÉS GOUVERNER LA TUNISIE

À chaque fois que l'on m'avait demandé de définir ce qu'est :"la démocratie", j'ai toujours cité la fameuse phrase d'Abraham LINCOLN : "La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple". Et j'ajoutais qu'aujourd'hui encore, il n'existe pas de définition communément admise de ce qu'est ou doit être la démocratie. Car elle relève d'une maturité politique et une maturité sociale telles que les citoyens d'une nation acceptent que l'avis de la majorité soit respecté et adopté par tous y compris ceux qui ne le partagent pas.
Ce système de gouvernance qu'est la démocratie repose schématiquement sur la coexistence et la séparation concomitantes des trois pouvoirs : Législatif, Exécutif et Juridique. Sa pratique par des nations relativement avancées en la matière a montré ses limites et le besoin de recourir à un quatrième, voire même à un cinquième pouvoir.
François Mitterrand disait : "La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l'absence de liberté".
Le quatrième pouvoir, qui désignait à l'origine la presse, s'est étendu de nos jours à tous les autres types de médias (Télévision, Câble, Internet, Blogs, Twitter et autres réseaux sociaux et outils de messageries, Mobiles y compris). Il a fait ses preuves comme contre-pouvoir face aux autres pouvoirs incarnant l'État. Ainsi ce pouvoir a pu pousser Richard Nixon (Août 1974) à démissionner à la suite de son implication dans l'affaire Watergate. Et a empêché Valéry Giscard d'Estaing de briguer un second mandat (1981), avec l'éclatement au grand jour de l'affaire des diamants.
Ces exemples, concernant les USA et la France, montrent comment la liberté d'expression des médias peut consolider et asseoir davantage l'exercice de la démocratie au quotidien.
La liberté des médias quand elle est exercée dans le respect de l'éthique et sans tomber dans la chasse aux sorcières éclaire le peuple tout en incitant l'élu (les élus) à être plus vigilant(s) et plus consciencieux durant son (leur) mandat.
Pour se faire, il faudra que les journalistes puissent remplir leur rôle sans se faire agresser comme ce fut encore le cas il y a quelques jours (à Kasserine – Tunisie). À ce titre, signalons que le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a mis en garde, à travers un communiqué publié le mercredi 18 février 2015, contre le retour du système de la tyrannie, de la répression des libertés et du harcèlement des journalistes. Quand les forces de l'ordre molestent des journalistes selon "les pratiques anciennes" ce n'est point la meilleure approche pour consolider et mieux asseoir la démocratie en Tunisie.
Le cinquième pouvoir, rajouté tout récemment, est celui de l'opinion publique (qui se détache de la presse et des autres médias, malgré une influence non des moindres de leur part sur la formation de cette opinion publique : Internet et les réseaux sociaux en tête). La construction de l'opinion publique libérée est encore à un stade embryonnaire en Tunisie. Et le Tunisien doit faire preuve d'un grand esprit de discernement afin de ne pas se laisser manipuler facilement. Certaines promesses électorales non tenues n'ont pas fini de faire secouer la vie politique et sociale en Tunisie.
Le dernier rapport des Universités de Sydney et Oxford classe la Tunisie au 25ème rang (sur 127) dans le domaine de l’intégrité des élections. Une raison de plus pour ne pas baisser la garder ni revenir en arrière mais plutôt pour continuer à tout mettre en œuvre pour améliorer ce classement.
La Tunisie qui a arraché son droit à la démocratie a besoin de ces deux contre-pouvoirs pour que ceux qui sont pouvoir et ceux qui y accèderont, de par l'alternance démocratique, ne puissent plus faire courber échine, ni opprimer le peuple tunisien comme ce fut, longtemps, le cas dans le passé.

Lotfi AGOUN